L'année dernière, j'avais commencé un blog familial/amical où je voulais écrire des articles sur certains souvenirs que j'avais. Chaque semaine, un souvenir lié à un mot. le premier que j'avais publié était sur "le violon". Par faute de temps, et ne voulant pas trop me disperser, je l'ai arrêté. En relisant mes textes, je me dis qu'ils sont tout à fait publiables sur La Cité des Vents.
La première fois où j'ai touché un violon, c'était à l'école élémentaire Marc Chagall de Céret. Une de mes camarades de classe avait apporté le sien et en avait joué un peu. Il y avait aussi eu la fois où un professeur de musique était venu pour nous apprendre des chants et nous avait autorisé à "essayer" son violon. Quand il avait guidé mes doigts sur les cordes et l'archet, le son produit était horrible. Une sorte de couinement entre une chaise qui racle le sol, une poussette qui grince et un chat qui a la queue coincée... J'avais je crois très honte de moi à ce moment-là.
La première fois où j'ai touché un violon, c'était à l'école élémentaire Marc Chagall de Céret. Une de mes camarades de classe avait apporté le sien et en avait joué un peu. Il y avait aussi eu la fois où un professeur de musique était venu pour nous apprendre des chants et nous avait autorisé à "essayer" son violon. Quand il avait guidé mes doigts sur les cordes et l'archet, le son produit était horrible. Une sorte de couinement entre une chaise qui racle le sol, une poussette qui grince et un chat qui a la queue coincée... J'avais je crois très honte de moi à ce moment-là.
Le violon m'a toujours fasciné. Je ne me suis jamais sentie assez habile des doigts pour en jouer. Lorsque j'ai arrêté la harpe (j'en ai fait trois ans) suite à un différend avec ma professeur, j'aurais pu choisir un autre instrument... Mais je n'ai pas osé aller vers le violon, le violoncelle ou le piano, mes instruments préférés d'alors. Pourtant, lorsque je voyais les doigts lestes des violonistes évoluer avec brio sur les cordes, j'avais comme un pincement au coeur.
Déçue de ne pas être assez douée pour suivre les cours du conservatoire, j'en suis venue à me détourner du son du violon. Je ne pouvais pas m'empêcher de froncer les sourcils et plisser le nez quand j'en entendais un. Je "n'aimais pas" le violon... Tout en étant toujours aussi émerveillée par les violonistes.
J'ai grandi et mûri. J'ai rencontré celui qui est maintenant mon mari, puis mes beaux-parents. Et lorsque Rolf (le père de Jonathan) nous a invité à un concert qu'il donnait à la chapelle de Zollikofen avec une pianiste de sa paroisse, je me suis dit: "Aïe! du violon!" Parce que voilà, il joue du violon mon beau-père. Et en future belle-fille qui voulait faire bonne impression, et aussi parce que je l'aime bien mon beau-père, je n'ai pas refusé.
Et tant mieux! Grâce à lui, et aux nombreux morceaux de violonistes que j'ai écouté ensuite sur internet, j'ai réappris mon amour pour le violon. Désormais, je peux de nouveau apprécier cet instrument sereinement et découvrir toutes les possibilités qu'il offre pour exprimer les sentiments et les genres musicaux. Merci Bond, David Garrett, Vanessa Mae, Lindsey Stirling... Ecouter ces violonistes jouer des compositions classiques tout comme des musiques plus contemporaines, quel plaisir!
Et vous? Quelle anecdote, quel souvenir ou quel sentiment avez-vous concernant le violon?
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