Deuxième souvenir que j'avais publié sur mon blog familial (et que j'ai arrêté faute de temps), et que je souhaite vous partager également. Vous allez voir, c'est assez drôle!
Je n'aime pas les araignées. Maintenant, ça va un peu mieux, mais il y a encore deux ans j'aurais hurlé en voyant une de ces bestioles dans ma maison.
J'en ai des frissons rien qu'en y repensant. Jonathan Ruiz va se marrer en lisant l'histoire qui suit, quoique avec son excellente mémoire des événements il doit déjà savoir quel souvenir je vais partager...
Collège de Céret, en 5ème, cours de mathématique dans les préfabriqués au fond de la cour. Assise dans la rangée du milieu vers le fond à côté de ma copine Deborah, j'écoutais studieusement le professeur.
Et puis, elle me dit d'un coup: "Une araignée!"
Moi: "Mmm???" (toujours occupée à écrire la leçon)
D : "Une araignée!!! Là!" Et elle pointe du doigt mon t-shirt juste au dessus de mon sein gauche.
J'ai regardé. Et j'ai hurlé.
Une araignée, le corps gros comme une bille, des pattes longues et fines, était là. Mais comment est-elle arrivée sur moi? Mon cerveau a eu un court-circuit. Je me suis levée de ma chaise (elle est tombée je crois) et me suis mise à courir entre les tables vers le prof.
Inutile de demander de l'aide à mes amies, elles étaient aussi dégoûtées que moi. Et les garçons étaient trop pliés en deux de rire pour m'apporter leur secours.
J'ai du crier "une araignée là!" au moins une trentaine de fois, totalement hystérique, avant que le professeur ne la voit, attrape sa règle et la fasse dégager. Il a aussi eu la gentillesse de l'écraser. Je sais, en fait ce n'est pas gentil. Elle ne lui avait rien fait. Mais bon, il a estimé que c'était la seule solution pour que je me calme (et que mes camarades de classe en larmes/rires le fassent aussi).
Depuis ce jour, je regarde les araignées avec beaucoup de méfiance. L'idée d'en avoir une sur moi, c'est juste... Urgh. No way!
Et vous? Arachnophobe? Ami de ces bêtes à huit pattes? Racontez-moi votre souvenir marquant.
PS: je rajoute ici le commentaire qu'avait écrit Jonathan R. qui avait donc assisté à la scène...
Bonjour à toi, bonjour à vous chers lecteurs !
Premier à écrire un commentaire sur ton blog, j'en suis à la fois fier et ravi. Fier parce qu'apporter sa pierre à l'édifice que tu souhaites construire me parait très intéressant, et ravi parce qu'en plus, tu me tends une perche dans ton premier message (ou deuxième, je n'ai pas vu la chronologie entre les deux). Malheureusement, quelle petite pierre que j'apporte là, moi, dont le souvenir le plus marquant, remonté des tréfonds de ma mémoire par ce post, est celui où effectivement nous te voyions courir et hurler pour une malheureuse ( ben oui, elle en est morte quand même) araignée. Ce souvenir, tu l'as fait revivre en moi comme au premier jour alors qu'effectivement, n'étant pas acteur principal, je ne m'en serai pas rappelé de moi même.
Pour rassurer un peu la population masculine (un peu machiste ?) de tes lecteurs, je dirai que oui, nous nous moquions. Pour rassurer notre population féminine ( un peu féministe ?) de tes lectrices, je dirai que oui, nous étions tous ravis que cette araignée soit tombée sur toi et non sur nous, pauvres hères, non moins arachnophobes que toi (toute réaction dépendant bien évidemment de la taille de la bête, cette dernière ayant grandi en volume avec le nombre des années du souvenir).
Je rajouterai donc pour finir que s'il y a peu de faits marquants pour moi avec les araignées, c'est peut-être plus sûrement dû au fait que j'ai plus la phobie de leurs toiles que d'elles. En effet, pas plus tard que la semaine dernière encore, j'ai eu la désagréable sensation, en passant entre deux arbres pour rejoindre ma voiture, de sentir le fil de la vierge s'attacher à mon front et, le traversant par mon inertie, le déchirant à ses points d'ancrage arbresque, de le sentir venir se recroqueviller autour de ma tête. Je pense qu'un pauvre passant ahuri aurait pu dire avoir vu un drôle d'homme, vétu en costume cravate, et qui, pourtant, semblait avoir le syndrôme de Gilles de la Tourette, gesticulant et insultant, non pas la voyageuse (qu'il pensait encore avoir dans ses cheveux rentrés chez lui), mais bien lui même, d'avoir voulu prendre un raccourci.
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