vendredi 28 juin 2013

Savoir accepter les compliments avec humilité

Les compliments... Je ne peux pas dire que j'en ai beaucoup reçu lorsque j'étais enfant, à part pour me dire que j'étais intelligente (et cela venait de ma famille ou des professeurs). On n'a jamais vraiment pris le temps ou la peine de me dire quels étaient mes talents et mes qualités. Mes défauts, oui, ça je les connaissais bien à force de les entendre...

Et puis je suis allée à l'université et j'ai rencontré des personnes avec qui j'ai pu me sentir de plus en plus "moi-même". Je suis sortie de ma carapace, j'ai tâtonné pour me trouver et lorsque j'ai réussi à définir qui j'étais, ou plutôt qui je voulais être, il était temps pour moi d'apprendre à accepter les compliments.

Quand on n'a pas l'habitude d'en recevoir, ou bien quand on est conditionné aux propos à double tranchant, on rougit, on plaisante "mais non, je ne suis pas comme ça!", "tu es trop gentil de dire ça..." ou encore sous la pression toute nouvelle on se ridiculise direct après les avoir reçus. Grace à mes ami(e)s, j'ai pu enfin mesurer ce dont j'étais capable sans a priori ni peur d'être jugée (négativement). Ils m'ont permis de me construire. Même si nous ne pouvons plus nous voir comme nous le souhaiterions, ils restent dans mon esprit et mon coeur ceux qui m'ont tiré vers le haut et ouvert le chemin. Ensuite, je me suis prise en main et avec cette nouvelle confiance en moi, j'ai choisi ma voie.

Je parle de cela aujourd'hui parce qu'une personne m'a complimenté en début de soirée à un moment totalement inattendu (comme bien souvent avec les compliments...). Cette maman d'un élève de l'école de Gabriel m'a loué pour ma probité. C'est un très beau compliment, surtout qu'elle le pensait sincèrement. 

Comme quoi, les gens qui nous entourent, nous croisent et nous regardent de loin, voient des traits de personnalité en nous que nous ne pensons même pas faire ressortir aussi visiblement. D'où l'humilité que nous devons développer afin de recevoir les marques d'affection, de respect ou d'estime des personnes autour de nous. Nous pouvons ainsi rester nous-même, sans faire enfler notre ego, et nourrir notre confiance et notre volonté de nous améliorer. 

Merci à toutes celles et ceux qui ont su me montrer par leurs compliments sincères que j'avais de la valeur. Maintenant je le sais avec certitude. Et vous aussi chers lecteurs, vous avez des talents et de la valeur, chacun dans des domaines différents. N'en doutez pas. Sachez entendre et accepter les compliments. Et si vous n'en recevez pas, ne perdez pas espoir. Un jour, vous y aurez droit, car nul n'est sans qualités.

Amitiés, Eolia

mercredi 19 juin 2013

Gabriel à la ferme pédagogique


Lundi 17 juin 2013, Mandres-les-Roses (94)

Sortie scolaire de la classe de mon fils Gabriel
(Petite Section à l'école maternelle Louise Michel de Vitry-sur-Seine).


Reportée de début avril à cette semaine, la sortie à la ferme pédagogique de Mandres-les Roses était grandement attendue par les enfants. Préparée de longue date par la maîtresse, elle a été l'occasion pour les bouts de choux de découvrir les animaux d'une ferme et leurs lieux d'habitation. Pour certains c'était une première! Et si à leur arrivée, la pluie tombait à flot, au bout de quelques minutes le ciel s'est dégagé et tout le monde a pu profiter de l'air de la campagne. Mon mari a aussi beaucoup apprécié d'être accompagnateur, essentiellement parce que lui et les animaux... comment dire, c'est toujours un moment de découverte!


Le fermier (à la retraite mais toujours là pour accueillir et répondre aux questions des enfants) et une de ses oies.

Gabriel aime bien les lapins. Il a été tout heureux de pouvoir en caresser!

C'est cool les sorties scolaires à la ferme... surtout quand Papa sert d'accompagnateur.

Cane et ses canetons + ... une poule! Mais que faisait-elle là?

C'est trop mignon un caneton! Le fermier en a montré un aux élèves et ils ont pu délicatement effleuré ses plumes. mais pas trop, sinon il aurait été effrayé! 

Le cheval de la ferme, dans son écurie. La fermière l'a fait sortir, les enfants l'ont touché et même brossé.
Gabriel était tout fier de lui après. 

Un des veaux dans l'étable.


Gabriel a eu le droit comme tous les enfants qui le souhaitaient (certains étaient un peu craintifs) de toucher et brosser la vache. Il ne voulait plus partir (comme on voit sur la photo, la fermière demande à mon mari de venir le chercher...). Il est complètement fasciné par les vaches. Il a beaucoup aimé quand la fermière a trait la vache devant eux. Bref, maintenant, il veut voir des vaches... 


mardi 18 juin 2013

Sophie la scientifique, deuxième essai!



Et oui! Sophie a de nouveau participé à une expérience scientifique! Après le LaboBébé aux Saints-Pères, cette fois c'est le BabyLab à la maternité Port-Royal qui nous a contacté pour une étude s'intéressant à l'acquisition des règles de combinaison des sons.

Munie d'un "filet" composé de capteurs insérés dans des éponges (voir photo ci-dessus), Sophie a écouté des suites de mots, assise sur mes genoux, tout en regardant des dessins animés. Le choix des chercheuses ne semblait pas beaucoup correspondre à l'intérêt de Sophie, car elle préférait regarder tout le matériel qu'il y a avait non loin d'elle (les câbles, les ordinateurs, les casques audio, etc). Mais bon, comme elle a été sage et a bien écouté la bande-son du test, son électro-encéphalogramme sera retenu dans l'échantillonnage de l'étude. Je vous en communiquerai les résultats quand elles me les auront envoyés.

En attendant, je suis très fière de ma Poupette. Elle est très sociable et curieuse de ce qui l'entoure. Elle aime participer à la vie de la maison (comme son frère) et sortir faire des promenades ou des voyages. Continue comme ça ma Sophie, tu as la bonne attitude pour évoluer dans cette vie!

lundi 17 juin 2013

Visite à Azay-le-Rideau

Mercredi 12 juin, visite en famille du château d' Azay-le-Rideau.


 
Artaud Frères, Editeurs

Vue depuis le parc du château. Photo: Eolia Disler

Depuis le Mans, la route n'est pas trop longue pour atteindre l'un des nombreux châteaux du Val de Loire. Nous avons choisi Azay-le-Rideau pour cette première incursion dans ce joli coin de France chargé d'histoire. En passant près du Lude et de Langeais, la route nous invite à nous plonger dans nos souvenirs d'école et les romans de capes et d'épées lus dans notre jeunesse.

Arrivés à destination, nous avons déjeuné dans l'un des restaurants de cette agréable ville. Repus, nous nous sommes dirigés vers le château. Petit conseil pratique: même si vous avez choisi l'un des restaurants tout près de la porte d'entrée côté "ville", faites le tour pour entrer dans le domaine par le portail de l'allée royale.Tels les invités des hôtes d'autrefois, vous marcherez en ayant la vue sur la porte d'entrée du château et l'impressionnant escalier.  Faites un détour avant de prendre votre ticket, par le potager médiéval et le jardin où poussent les fleurs utilisées par le passé pour confectionner les bouquets qui décoraient les tables et les salles des châtelains. Ensuite, vous n'aurez plus qu'à acheter vos tickets à la billetterie et vous promener dans le parc planté d'arbres plus majestueux les uns que les autres...


Le parc et les "douves". Photo: Eolia Disler

Car si vous en avez la possibilité, la visite guidée (comprise dans le prix) est essentielle pour une immersion totale dans le lieu. L'horaire de la prochaine visite guidée est inscrit à gauche des caisses. Nous avons eu "Blandine" en guide conférencière. Personnellement, j'ai adoré sa manière de mettre en forme l'histoire du château et d'utiliser la présence des enfants pour rendre plus vivant son exposé. L'interactivité avec l'auditoire a permis à mon Gabou de s'intéresser un peu plus à la visite que je ne l'aurais pensé. Après qu'elle ait indiqué que des chauves-souris avaient élu domicile dans la charpente, mon fils m'a demandé de lui montrer "sur internet" ce que c'était... De même pour la salamandre qui était l'emblème de François Ier. Pour sa première visite historique guidée, il a été relativement calme et intéressé. Mais bon, un château, c'est toujours "génial" pour un enfant, fille ou garçon.


Photo: Eolia Disler


Artaud Frères. Editeurs

 
Conseil pour ceux et celles qui ont des enfants en poussette: oubliez-la dans la voiture! Prenez un porte-bébé ou bien laissez la puce se dégourdir les jambes... Si les allées du parc sont praticables en véhicules "(pas) tous-terrains", les escaliers du Moyen-Âge et de la Renaissance ignorent ce point. 
Ma Loulette* de 14 mois s'est beaucoup amusée à tout observer, mais la visite traînait en longueur (de son point de vue, pas du mien!). Heureusement des tabourets et des bancs sont disponibles dans de nombreuses salles pour s’asseoir un instant, et si besoin allaiter tranquillement pendant que la guide vous explique les aménagements réalisés au XIXe siècle ou les changements de propriétaires au fil des époques.



La "Loulette" en question, Sophie, avec son papa. Ce qu'elle a marché ce jour-là! On ne l'arrêtait plus!

Plusieurs salles ont été restaurées de manière fort remarquable.
La chambre de Philippe Berthelot (c'était une femme! Le prénom "Philippe" était masculin et féminin à la Renaissance, tout comme le prénom "Anne") est de ce point de vue un très bel exemple de restauration. Voici la plaquette explicative de cette magnifique restauration (merci le Centre des Monuments Nationaux):








En revenant chez mes beaux-parents au Mans, nous avons fait un détour par Ussé. Ce château a été la source d'inspiration de Charles Perrault pour écrire la Belle au Bois Dormant.

Editions Valoire - Blois
On aurait bien voulu le visiter mais attention au prix: 14€ pour chaque adulte. Gloups! Je sais bien que c'est un château privé et que les propriétaires ont besoin de fonds pour conserver ce lieu aussi beau mais tout de même! Du moment où j'ai mis les pieds à l'accueil, en nous comptant, 15 personnes sont ressortis aussi sec en découvrant le montant du ticket d'entrée! Ils devraient revoir leurs tarifs, plus de monde viendrait... Nous en premier! Car le voir derrière les grilles d'entrée et depuis la route, ce n'est pas la même chose que déambuler dans le jardin et s'extasier sur la décoration intérieure. Gabriel était tout triste, il voulait le visiter et voir la méchante sorcière (oui, mon fils aime bien parler des méchants pas bô des films...).


Voilà,  sur ce, je vous laisse planifier votre voyage estival dans le Val de Loire. A bientôt!


* On dit Loulou pour les garçons... alors pourquoi pas Loulette pour les filles??? C'est un des surnoms que je donne à ma Sophie. Sinon, il y a aussi Poupette, Poupounette, Pucette, Poulette, Princeza Sophia, etc. Moui, beaucoup avec un P au début. Ne me demandez pas, j'en ignore la raison...

dimanche 16 juin 2013

Cartes pour les papas

A gauche: carte pour Mamie Thérèse. A droite: carte pour Papy Rolf

L'intérieur des cartes est aussi décoré. Obligatoire pour Gabriel!

La carte pour Papa Jonathan

Et l'intérieur...

Gabriel et moi en avons aussi fait une pour mon père mais je ne l'ai pas photographié... Pourtant j'avais cru le faire! Tant pis, vous ne verrez pas la carte pour "Papy qui pique"! (mon père s'appelle Patrick et il a une barbe... d'où le surnom qui sonne bien.)

dimanche 9 juin 2013

Réflexions sur la France: Une question de valeurs et de volonté.

Ah ma France, mon pays, tu souffres et les cris des agitateurs couvrent tes gémissements! Faudra-t-il que tu saignes à blanc pour que la foule qui s'agite en tous sens comprenne la gravité de ta blessure?*


Dans l'idéal, un Etat se doit de penser au bonheur des habitants du pays. Il se doit aussi de les protéger des dangers qui peuvent les atteindre. Il y a l'armée, la police, les lois, les aides financières (...) pour aider et défendre les gens qui vivent dans ses frontières. Et il y a les grandes orientations prises par les gouvernements, les valeurs mises en avant, qui déterminent ce que sera la vie de chacun. Et donc leur bonheur. 

Quand les gouvernements laissent se déliter les valeurs qui fondent l'équilibre entre la psyché, le corps et les sentiments, voire même lorsqu'ils les brisent volontairement, les habitants en ressentent tôt ou tard les effets. Certains seront visibles rapidement, tels le nombre de suicides, le nombre de divorces, le taux de chômage, les actes de vandalisme, etc. D'autres seront plus pernicieux et leurs effets seront plus difficilement quantifiables: dépressions et suivis psychologiques, échec scolaire, baisse du niveau scolaire, perte de la notion de solidarité, refus de l'autorité, chosification des individus dans le cadre professionnel comme dans le cadre privé... 

Je pense notamment au droit à l'enfant dont on a entendu parler assez souvent ces derniers mois. Une femme a bien sûr la possibilité d'avoir recours à différentes techniques scientifiques pour avoir un enfant si elle le désire... mais ce ne peut pas être un droit! Un enfant n'est pas une valeur ni un concept! Les enfants, donc par extension les Humains dans leur généralité, ONT des droits et des devoirs. Dire qu'on a droit à un enfant ressemble fort à un retour à de « l'esclavage »! Si dans certaines cultures, les enfants étaient / sont la propriété de leurs parents, il me semble que la Déclaration Universelles des Droits de l'Homme a abolit cette idée (assez abjecte) de la possession des personnes.

Nos sociétés dites « développées » ont une fâcheuse tendance à mettre en premier leurs envies, qu’elles appellent droits, et à reculer quand il s’agit d’accomplir leurs devoirs, ce qu’elles nomment bien souvent leurs fardeaux. L’égoïsme, la soif de richesses et l’hédonisme sont si ancrés dans les mentalités que les attitudes charitables entrainent un scepticisme voire une peur chez celui qui pourraient en bénéficier. Et ceux qui parlent juste et vrai sont raillés. Voyons ! Pourquoi déranger le peuple ? Pourquoi le sortir de sa torpeur et lui faire prendre conscience de la déliquescence qui l’entoure.

Vous allez me dire que je généralise bien trop mes propos. Et bien non, ce n’est pas mon sentiment. Quand nos jeunes ont pour première conversation du matin, en arrivant au collège ou au lycée, la dernière élimination dans Secret Story (l’émission aurait dû restée secrète, on aurait évité des pertes considérables de neurones à toute une population), les frasques des sœurs Kardashian, les revenus des producteurs (ou des dealers) de drogue, ou encore l’article de mode le plus hype du moment (filles et garçons sont concernés), j’estime que nous devrions réfléchir aux modèles sociétaux que nous mettons en avant.

Ce n’est certes pas à l’Etat de choisir la programmation des chaînes télévisées (ah, non, pas de dictature !) mais il est de son devoir de présenter un programme politique clair. De tracer des axes de travail durables dans le temps, et profitables aux habitants. De penser au bien du pays dans toutes ses composantes, et non aux copains et à ceux qui ouvrent leur porte-monnaie lors des gentils arrangements législatifs (comment ça les lobbies financiers sont des méchants pas beaux ? rho, qu’elle est vilaine de dire ça !). Le mensonge, l’argent facile, les passe-droits, les affaires de harcèlement (moral, physique, sexuel…), le langage châtié et les fausses promesses ne sont pas les constituants d’un terreau fertile sur lequel notre jeunesse pourra grandir et s’épanouir. Pour un jour, si elle le souhaite, prendre elle-aussi les rênes de notre pays dans l’honnêteté et la justice, la sagesse et la connaissance.

Comment voulez-vous prêcher la solidarité et l’égalité à des personnes qui sont mises de côté et sur lesquelles des dirigeants politiques ont placé une étiquette de « banlieusard » ou de « ruraux / bouseux », ou encore de « outre-mers, y a rien à y faire » (c’est de moi pour ceux qui rechercheraient la citation) ? Pourquoi les français et les nombreuses personnes étrangères qui y vivent souhaiteraient entreprendre et travailler plus, si l’infernale administration française broie leur volonté et leur travail avec ses dossiers sans fin, et sans queue ni tête, et ses impositions fiscales fluctuantes et arbitraires ? Si on ne connait pas tous les rouages et les bonnes personnes, il est si difficile de pouvoir s’en sortir sur le long terme. Parce qu’il ne faut pas être malhonnête intellectuellement, certains en profitent tout à fait bien. Ceux qui ont dédié leur vie à engranger des richesses au mépris de loi et de la collectivité : travail au noir toute l’année (attention, pas la petite voisine qui fait du baby sitting 10 fois dans l’année… non, les pros du montage de devis moitié en espèces et moitié officiel), employeurs qui surchargent leurs employés de travail et ne payent pas les heures supp (pareil, je ne parle pas d’être charrette, mais de créer un climat d’entreprise harassant),  rémunérations pour des emplois fictifs, montages financiers pour échapper à l’impôt, procédés RH visant à avoir des crédits d’impôts grâce aux niches fiscales (stagiaires, contrat pro et d’apprentissage, handicapés… mais tous en CDD ou mission courte durée), etc, etc.
La liste est longue, ce n’est que le dessus de l’iceberg. Et pendant ce temps-là, les « petits patrons » sérieux, les entrepreneurs courageux, les commerçants volontaires, les artisans épris de leur art, eux, ont du mal à suivre. Et les gens qui vivent autour d’eux sont témoins de ces difficultés et du climat malsain qui règne sur notre pays.

Pour que la France relève la tête, il faut à mon avis que deux choses essentielles se produisent:

*La population doit choisir la voie des efforts, de la vérité, de l’honnêteté et de la solidarité. Les habitants doivent faire une analyse de leur situation, de celle de leur ville, de leur entreprise et de la société toute entière. Celle-ci faite (dans leurs pensées ou sur papier, c’est selon), ils pourront prendre en main leur vie en agissant et en votant (c’est LE moyen démocratique) pour changer les lignes actuelles. Ils auront le désir profond et sincère d’améliorer leur environnement et de développer les possibilités qui existent ou qui s’inventeront.

*L’Etat (gouvernement, administration, armée, justice, police, représentants du peuple…) a l’obligation de définir des projets pour le pays. Les valeurs ne peuvent pas être mises de côté, elles doivent être centrales dans leur programme de redressement de la France. Quelles valeurs ? Celles qui réunissent, qui créent, qui construisent, qui innovent, qui stabilisent, qui apaisent, qui soignent, qui gèrent… La moralisation tant attendue ne peut plus attendre ! Si les écuries sont encrassées, et bien répétons l’idée d’Hercules : nettoyons-les d’un coup! (Non pas au karcher, inutile d’abîmer les dorures et les tapisseries d’art, il faut juste qu’un dératiseur et un exterminateur de vermine y passent une bonne fois). Les dirigeants de notre pays ont devant eux une œuvre longue et probablement très pénible à mettre en place. Longue car c’est une restructuration de la société qui devrait être réalisée. Pénible car ils devront « fâcher » des amis, répondre parfois de leurs délits, et tracer une route où la sueur sera présente.

Ô combien il est préférable de transpirer pour un but louable et nécessaire pour la collectivité (et ainsi aussi pour soi-même) que comme le font actuellement tous ceux qui ne savent pas quel sera leur sort le lendemain.
J’aime mon pays, j’aime son peuple. J’aime ses paysages, sa culture, ses talents et sa diversité. Avec tout ce qui est à notre portée dans les différents territoires qui la compose, nous pouvons faire des merveilles. Il y en a qui se réalisent à l’instant où j’écris ces lignes. Mais bien trop peu. N’ayons pas peur de faire sortir le meilleur de nous-même et partageons-le. C’est comme ça que la France est la plus belle. Et c’est comme cela qu’elle redeviendra rayonnante et unie !

Nos actes ne sont éphémères qu'en apparence.


Leurs répercussions se prolongent parfois pendant des siècles. 
La vie du présent tisse celle de l'avenir.
 Gustave Le Bon



* c'est de moi.

samedi 8 juin 2013

Vide-ta-chambre, 2ème partie: une belle journée dans la convivialité.

Journée du 25 mai 2013.

Partir à l'école de mon fils, sans mon Gabou et à 7h du matin, un Samedi, c'est une drôle d'expérience quand même! Surtout lorsque les jours précédents, nuages gris, pluie en averses et vent se sont relayés non-stop.
J'ai pris mon sac et mes deux tartes (pour le stand buvette) et j'ai bravé la fraîcheur printanière, qui avait tout de la froideur de novembre mais bon, passons... J'ai levé les yeux au ciel et j'ai grogné. Les nuages de pluie étaient toujours là, les trottoirs étaient tous mouillés, signe certain de l'abondante rosée reçue par la végétation quelques heures auparavant et aucun coin de ciel bleu à l'horizon.
Non! ça ne pouvait pas se passer ainsi! Nous avions travaillé depuis plusieurs semaines sur ce projet et la météo n'allait certainement pas contrecarrer nos objectifs et notre bonne humeur. Alors j'ai prié tout en marchant, à voix basse (les quelques passants ont dû me prendre pour une folle), pour que la journée soit "correcte". Je n'ai pas demandé un grand beau temps. Juste que nous ne soyons pas tous trempés debout derrière nos tréteaux.

En arrivant à l'école, j'ai déposé mon attirail dans la salle des maîtres qui nous servait de base arrière, et j'ai rejoint mes collègues et ami(e)s pour tout préparer. Tables à sortir, affiches à coller, emplacements à marquer à la craie (merci Jeanne-Lucie!), boissons chaudes à faire et à mettre dans les thermos, pop corn à cuire, exposants à accueillir... Pfou, il y avait du boulot.
Chargée du stand de la coopérative, j'ai sorti les cartons contenant les dons des parents. Vêtements, jeux, livres, matériel de puériculture et décoration de chambre d'enfants, nous avons été "gâtés". Avec mes collègues déléguées nous avons passé plus d'une heure à tout trier la veille et à ranger dans les cartons correspondant. Fixer les prix n'est pas chose aisée. Pas trop haut pour que les gens aient envie d'acheter, mais pas trop bas pour que l'école reçoive quand même des sous...

A 9h, tout était prêt. Certains exposants ne sont pas venus. D'autres n'ont pas confirmé leur inscription. Les vendeurs étaient donc moins nombreux que nous l'espérions. Normal, ils ont vu le ciel gris et ont pensé pluie. Sauf que la pluie, elle n'est pas tombée. Pas une goutte de toute la journée. Je surveillais du coin de l'oeil l'évolution du climat vitriot et j'ai eu l'immense plaisir de constater que doucement, sans tambours ni trompettes, les nuages gris ont filé avant le milieu de matinée, et le soleil a pointé le bout de ses rayons. Deux-trois mamans m'ont dit qu'elles pensaient que la journée serait pourrie, ce à quoi je leur ai répliqué que ce n'était pas mon cas. J'avais demandé "pas de pluie" et comme ce n'était pas une prière égoïste mais tournée vers le bien de l'école, elle avait reçu un avis favorable. Elles ont rigolé mais elles ont bien dû admettre qu'on était chanceux. Les communes alentour ont toutes eu droit à au moins une grosse averse...

Dès l'ouverture, des habitants du quartier sont venus fureter. Postée à mon stand, j'ai démarré les négociations avec les acheteurs.
une dame: " Je prends ces 4 jeux pour 4€."
moi: "ah non, chaque jeu c'est 3€. Ils sont musicaux et sont en parfait état."
la dame: "ça fait combien alors?"
moi: "ben, douze euros!"
la dame: "c'est trop cher. Fais-le moi à 5."
moi: "non, l'argent est pour la coopérative de l'école, pas pour ma poche. Je ne baisserai pas."
la dame: "Ah, bon. D'accord. je vais réfléchir..."
Elle n'est pas revenue. Les jeux, eux, sont partis dans les cabats d'autres familles. Au "juste prix".

Quand tu as en face de toi des vêtements en bon état à 1€, et que tu veux encore marchander pour en avoir cinq pour 3€, ça me dépasse. Je sais bien que les temps sont durs. Néanmoins, pour ceux qui vendent aussi, la "crise" se fait sentir. D'autres représentants de parents d'élèves m'ont aidé/remplacé durant la journée. Je crois que j'ai été la plus stricte en affaires.

Le stand de la coopérative. Oui, c'est moi qui discute avec une cliente.
photo: Pauline Notteghemp


A midi, les hot-dogs ont connu un succès certain... malgré la dose généreuse de moutarde que notre cher Président du bureau des délégués appliquait. Moi qui aime la moutarde, j'ai été servie! Nous sommes plusieurs à avoir succombé à cette arme puissante. Quel besoin d'acheter de l'arsenic?  Les auteurs de romans policiers devraient se tourner vers les producteurs dijonnais pour les modus operandi de leurs futurs best-sellers. En tout cas, "l'explosion de saveurs" que j'ai ressenti est gravé à jamais dans ma mémoire!

Avec le soleil, les badauds ont profité de leur après-midi pour farfouiller parmi les étals des vendeurs.  Les gens sortaient de la cour de l'école avec des sacs plus ou moins remplis, certains revenaient même une heure plus tard avec un porte-monnaie de nouveau garni. Il ne le restait pas très longtemps. Une des visiteuses m'a dit qu'elle trouvait que c'était une excellente idée de ne proposer que des objets sur le thème des enfants. Au moins, les gens savent à quoi s'attendre. Et ceux qui ont des besoins peuvent trouver quelque chose. On ne se déplace pas pour rien. L'ambiance du vide-ta-chambre a toujours été très sympathique et lorsque 17h est arrivée, le rangement s'est fait prestement, sans heurts et avec le sourire. Chaque exposant a semblé assez content du résultat de leur journée de vente. Plusieurs ont dit qu'ils reviendraient surement l'année prochaine!

Notre journée à nous, organisateurs, n'était elle pas terminée! Nous avons dû remettre en place tables et chaises, remballer les objets du stand coopérative, récupérer nos affaires (qui sa machine à pop corn, qui son couteau, qui ses moules à cake ou son tampon encreur...) et compter la caisse! En faisant mes petits tas de 1€ (avec les petits centimes qui trainaient), de 5€ ou de 10€, je me suis vite rendu compte que la journée avait été meilleure que nous le pensions. Entre le prix des emplacements, les bénéfices du stand restauration et la caisse du stand coopérative, nous avons atteint les 500€! Autant vous dire que nous n'étions pas peu fiers! C'est le directeur de l'école qui a été tout heureux de recevoir les sous pour les déposer sur le compte de la coopérative scolaire.  Certains projets pédagogiques et le nouveau matériel de motricité se rapprochent  donc à grands pas.

Le bilan de cette journée est finalement assez simple: pour une première fois, nous avons réussi cet événement sur le plan humain (bons contacts avec la population, vendeurs comme acheteurs), logistique (il y a bien des points à revoir, mais le principal était là) et financier (on a eu des bénéfices!). Maintenant que nous sommes rodés, on fera encore mieux l'année prochaine!
Et puis, l'année n'est pas encore finie. Il y a encore la kermesse de l'école. Notre dernier baroud d'honneur en tant que délégués des parents d'élèves! Gabriel a hâte d'y être et moi un peu hâte que ce soit fini... Je ne sais pas encore quel poste je vais occuper ce jour-là, mais je prévois dans la soirée une fatigue bien plus importante que pour le vide-ta-chambre. Avec trois cents enfants qui s'amusent en même temps, plus les parents, plus les frères et soeurs, ce sera un paracétamol et au lit!

Bonne fin de journée et à la prochaine!

vendredi 7 juin 2013

Cartes pour la fête des Mères

Voilà les cartes que j'ai envoyé à mes belles-mères. Oui, j'en ai deux. La langue de Molière ne faisant pas la différence entre "step-mother" et "mother-in-law", ça me fait toujours bizarre de donner le même "titre" à la mère de mon mari et à l'épouse de mon père...

Gabriel était si heureux de m'aider à choisir la couleur du papier. Extraits (de mémoire) du dialogue:

 "Non Maman, je veux du rose pour Mamie Christine et l'autre rose pour Mamie! (ndla: Mamie Thérèse, ben, c'est "Mamie", sans rien après...)"
" Tu ne veux vraiment pas choisir une autre couleur? Du orange ou du vert pâle?"
"Non, ça ne fait pas fille! Les mamies c'est des filles!"
"OK, on prend les feuilles roses alors! Et quelles gommettes tu veux coller dessus? Des roses aussi?"
"Oui! et des jaunes!"
" Ah non, pas des jaunes!"
"Pourquoi?"
" Maman n'aime pas le jaune..."
"Oui mais Mamie oui!"
"Je ne sais pas, mais là j'ai pas envie de jaune. Pour la fête des Pères, tu pourras mettre du jaune sur la carte de ton père, il aime bien lui."
"D'accord! Alors on met des collés roses! et des coeurs!"
"Des gommettes ou des autocollants, pas des "collés". Oui, on met des coeurs aussi. Tu veux quel papier à motifs pour Mamie Christine? et pour Mamie Thérèse?"
"Je veux celui-là! [il pointe du doigt celui avec des fleurs en forme de coeurs] Et puis celui-là pour Mamie! [une feuille d'un autre rose, sans motifs] Et ces coeurs là! [le sticker en relief] Et..."
"Whoa! Doucement! Je ne vais pas non plus tout utiliser!"
"Bon, d'accord. Alors on coupe?"
"Oui, mais c'est maman qui coupe."
"Non! je veux le faire!"
"Gabriel, je n'ai pas d'autres papiers roses, si tu découpe mal, on devra choisir une autre couleur..."
"Rhoooo. Mais!" [il boude sur sa chaise]
"Tu vas m'aider à plier et à coller?"
"Oui!" [il attrape le tube de colle, enlève le bouchon et se tient prêt]
"Gabou, je n'ai pas encore découpé la carte et les morceaux de papier! Rebouche la colle, elle va sécher!"
"Rhooo. C'est quand qu'on colle?"
"Après." [je mesure, je découpe]
"Bon, d'abord la carte de Mamie Thérèse. Met de la colle là. [il l'applique avec assez de soin] Parfait, maintenant on met en place. Hop, appuie!"
" On colle quoi maintenant?"
" Les post-it."
"Hein?"
"Les post-it en forme de coeurs. Colle le rose foncé en haut, ici. Bien. Le deuxième en dessous. [trois essais plus tard...] Voilà, j'espère qu'il tiendra..."
"On colle encore?"
" Non. Enfin, oui. Les gommettes maintenant. Maman choisit l'emplacement et tu les colles."
" Je veux celle-là. Et un triangle."
" Ok, on va mettre le rectangle là. Et le triangle ici. [plusieurs gommettes plus tard...] Bon ça suffit. On met le sticker où?"
" Ici! [en plein milieu de la carte]"
"Mouais, je préfère ici [place actuelle]"
"Non!"
"Si! Et on a encore l'autre à faire!"
"Mais... [Se ravise] Je fais l'autre!"
"On verra. j'écris quoi sur la carte. Bonne fête des mères? Bonne fête des mamies? Bonne fête maman?"
"Bonne fête des Mamans!"
"... D'accord!"


Et là, ce n'est que pour le dessus de la carte. Parce qu'il a fallu la décorer à l'intérieur. Il voulait coller des gommettes rondes roses partout, j'ai freiné son élan en optant pour un arbre sur la 3ème page. Comme une gourde, j'ai oublié de photographier l'intérieur... C'était très joli. Les petits mots étaient émouvants. La mamie a beaucoup aimé. Je pense la retrouver à ma prochaine visite sur le mur de sa cuisine avec le reste des cartes qu'elle reçoit.

Pour Christine, Gabriel devenait plus excité. J'ai pris la création en main avec juste son aide pour le collage des bandes de papier. Il a aussi voulu décorer l'intérieur. J'ai encore oublié de prendre une photo. Snif.


A gauche pour ma "step-mother" et à droite pour ma "mother-in-law".

Je mettrai les cartes pour les papas/papy dans un prochain article.

Vous en pensez quoi de nos créations Maman/Filston?

lundi 3 juin 2013

Mes coups de cœur musicaux du moment

Depuis le jeudi 23 mai, mon univers musical s'est enrichi de quelques artistes extrêmement talentueux. Ils sont tous anglophones et ne sont pas du tout "people / bling-bling"... Bien au contraire!

Pour les lecteurs de ce blog qui l’ignorent encore, je suis membre de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Ou en plus court et en plus courant, je suis "mormone".
Je venais donc de finir de regarder la cérémonie pour les obsèques de Frances Monson (ndla: la défunte épouse du Président de mon Eglise), diffusés en direct sur le site de Mormon Channel, quand j'ai vu sur la page d'accueil du site le lien vers une des nouvelles vidéos "I'm a mormon".

The picture was showing a smiling lady, playing violin. Euh, pardon, je reprend en français. J'étais sur le site en question et je suis restée bloquée en anglais... Donc: l'image montrait une jeune femme souriante, jouant du violon. La phrase d'accroche est la suivante: "What do modern dance, classical violin, and techno music have in common? The answer is a spunky Mormon performer with a talent for multi-tasking!" En traduction: "Qu'est ce que la dance moderne, le violon classique et la musique techno ont en commun? La réponse est une courageuse interprète mormone avec un talent certain pour la polyvalence!" Vous l'avez deviné, je n'ai pas résisté à cet appel! J'ai cliqué et la personne que j'ai découverte à travers la vidéo m'a enchantée! Non, littéralement, elle a dû user de sa magie elfique sur moi (elle a un petit air elfe/lutin qu'elle a utilisé dans quelques uns de ses clips).

Voici la vidéo en question.

Lindsey Sterling a connu des épreuves dans sa vie, mais sa foi et ses talents artistiques lui ont permis de reprendre goût à la vie. Sa musique est unique; envoûtante ou bien drôle, douce ou très dansante. J'en suis maintenant inconditionnellement fan! J'ai dévoré toutes ses vidéos sur Youtube. (mes préférées: cf à la fin de cet article) Et j'ai ainsi eu le grand plaisir de connaitre d'autres artistes tout aussi talentueux.


En premier lieu: Peter Hollens. Tout comme Lindsey, il est un "Youtuber". C'est-à-dire qu'il poste ses créations sur Youtube. Il a à présent aussi sorti des albums, mais ses fans sont surtout des utilisateurs de ce site de partage de vidéos. C'est un chanteur a capella qui a un réel don pour reprendre des chansons (plus ou moins connues) et réaliser des vidéos. 



Son épouse est également une chanteuse a capella appartenant à une chorale féminine. Quand ils chantent ensemble, j'en ai des frissons partout, de la pointe des cheveux jusqu'aux orteils:



Lindsey a aussi collaboré avec le Salt Lake Pops Orchestra et Alex Boye sur une reprise de la chanson Grenade de Bruno Mars. So, two more great artists! Deux artistes encore à suivre! Je parlerais d'eux dans un prochain post de blog...


Après j'ai mis en boucle la reprise du générique de Mission: Impossible qu'elle a réalisé avec les complices de The Piano Guys. Pour 5:33 de pur bonheur auditif (et visuel, parce que c'est trop drôle!), c'est par ici:





Et enfin, mais la liste de ses collaborations est loin d'être exhaustive, il y a Pentatonix! Ahhhhhhhhhh! Je défaille devant tant de génie et de talent! Ces cinq américains aux origines variées et aux capacités vocales si différentes et si complémentaires à la fois, ont été remarqué dans le télé-crochet The Sign-Off. Qu'ils ont d'ailleurs remporté! Rien d'étonnant tellement ils ont "écrasé" la concurrence avec leurs prestations millimétrées, virtuoses et remplis d'une telle joie de chanter. Leur particularité: ils chantent à capella, ou alors uniquement accompagnés par le violoncelle de Kevin, celui qui fait du beat-boxing. Il peut faire l'un ou l'autre, mais les deux en même temps c'est tellement mieux! Les trois "chanteurs" sont Scott (le grand blond), Mitch (le brun à la voix d'ange) et Kirstie (la seule fille du groupe! et ce n'est pas la vedette... parce qu'il n'y en a pas!). Le cinquième membre du groupe s'appelle Avi. Juste comme ça, c'est mon préféré. Pas à cause de son physique (bon, si un peu...) mais surtout parce qu'il a une voix de basse phénoménale! 


Ils ont réalisé conjointement une reprise de la chanson Radioactive du groupe Imagine Dragons. Attention, vous ne pourrez plus vous sortir l'air de la tête après!



Bon voilà, je vais m'arrêter là pour le moment. Il va être l'heure du dîner, et même si je suis maladeuuuu! et dans mon lit, les enfants ont eux quand-même faim...

Je vous mets les liens vers les chansons de Lindsey que je préfère:
Bonne écoute et à bientôt!


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